Distinctions
Edition 2012 : Liqueur « FRAISE OR », inscrite à l’inventaire du patrimoine culinaire de la France - Région Centre
Présentation
Au milieu 19e siècle, Constant GIRARDOT travaille chez son beau-père avec son beau-frère Alfred ROMAND dans la distillerie familiale francomtoise de Dôle, où naissent des crèmes, des liqueurs et des eaux-de-vie de nombreuses fois primées aux concours, ainsi que des eaux-de-Cologne et des parfums.
À la fin du 19e siècle, Constant et Alfred quittent la distillerie familiale et créent la Distillerie ROMAND & GIRARDOT à Romorantin, avec pour règle, dès le début, d’élaborer des produits de très haute qualité, dont le premier est la liqueur de fraise.
Lorsqu’Henri-Gaston GIRARDOT, fils du fondateur, prend la direction de l’entreprise à son retour de la guerre 1914-1918, il diversifie la production et fait construire les bâtiments à Chissay-en-Touraine où il transfère la maison en 1926.
La distillerie devient la Distillerie GIRARDOT au décès d’Alfred ROMAND. Elle prend aussi le nom de FRAISE OR, du nom de la liqueur fétiche qui a fait sa renommée.
En 1997, l’arrière petit fils du fondateur, Henri-Pierre GIRARDOT, entre dans l’entreprise familiale en tant que maître de chais. Il en devient Président Directeur Général en 2001.
Les méthodes de fabrication de la distillerie GIRARDOT FRAISE OR sont restées les mêmes au fil du temps. Des fruits frais de première qualité, sont soigneusement sélectionnés à leur pleine maturité chez des producteurs locaux, puis mis en macération dans l’alcool neutre extra-fin. Une longue maturation en fûts de chêne, dans le calme des caves de tuffeau, donne au bout de 6 à 8 mois le jus-vierge, base de la liqueur, dont l’élaboration est terminée après addition de sirop de sucre.
Ce procédé par macération n’étant pas suffisant pour transmettre tout le goût, tout l’arôme, lorsqu’il s’agit de préparer une liqueur à partir d’éléments secs (des graines, des plantes, des écorces par exemple), ceux-ci sont mis dans les alambics en présence d’alcool extra-neutre pour une macération à froid de quelques jours. Ensuite, par distillation, est extrait le liquide à forte concentration alcoolique qui renferme tous les principes aromatiques. C’est « l’esprit » qui servira de base à la liqueur. Une addition de sirop de sucre puis un complément d’alcool surfin et, dans certains cas de cognac, terminent la liqueur.
Henri-Pierre GIRARDOT propose aujourd’hui dans sa boutique une vingtaine de produits qui s’adresse à une clientèle de gourmets ayant fin palais, privilégiant la discrétion au tapage publicitaire, et la qualité ainsi que la modération à la quantité.